LONDRES / 7 -10 juin 2024 / Virée de bord entre mère et fille
Jour 3 ⸱ La City et la Tamise
- The Skygarden
- Détour par le marché couvert de Leadenhall
- La Tamise, de Saint Paul à la Tour de Londres
- Tower Bridge
- La librairie Hatchards
- Soho
- Pizza in China Town
Des fleurs sur le toit
En ce troisième jour, nous avons rendez-vous sur les toits de Londres. L’adresse donne envie, un peu façon James Bond, en face de la Tamise qui plus est : le Skygarden.
Bon à savoir !
L’accès au Skygarden est… gratuit !! Il suffit de prendre ses billets en avance (le site en propose tous les lundis pour les semaines suivantes) et d’apporter une pièce d’identité avec soi (bien que nous n’ayons pas eu à la montrer dans notre cas).
L’ascenseur nous propulse en un claquement de doigt au dernier étage du gratte-ciel, courbé sur la City. La vue est majestueuse. Une immense verrière fait le tour de l’étage et permet une vue panoramique de la capitale. La majorité de la visite se fait librement à l’intérieur. Une terrasse permet aussi une déambulation extérieure, farandoles de monuments célèbres à la clef. Nous déambulons près de trois-quarts d’heure à l’étage, prenant le temps d’admirer le tissu urbain très dense de la ville. Mon intuition s’en trouve confortée : Londres est bel et bien une ville des plus hétéroclites. A l’intérieur, comme sous une serre géante, une végétation luxuriante qui passerait presque inaperçue face au paysage. Nous ne l’avons pas fait, mais il est possible de boire un café ou de grignoter sur place. En bref, le meilleur endroit pour une vue panoramique de Londres, sans dépenser un penny !



En redescendant nous sommes cueillies par un vent GLACÉ. Vite, nous nous mettons en route vers une petite halle couverte à deux pas d’ici, Leadenhall Market. Selon les guides touristiques, quelques scènes d’Harry Potter auraient été tournées là-bas. A notre arrivée, les magasins étaient tous fermés, jour dominical oblige. Nous avons fait demi-tour, mais il s’agit surement d’une déambulation sympathique sur un temps plus animé !


L’heure de notre traditionnelle balade du jour a sonné ! Nous prenons tranquillement le chemin de la Tamise, sous un soleil discret. Le quartier est très calme, c’est dimanche. Naturellement, nous empruntons la direction de la fameuse Tour de Londres (qui n’est pas au programme car nous l’avons déjà visitée, mais qui fait partie des incontournables de Londres !). Nous voici face à Tower Bridge, immuable dans sa robe de pierre. Chaque fois que je me trouve face à ce pont, je me fais la réflexion que la couleur bleue choisie pour ses deux chaînes (c’est le nom exact, j’ai vérifié ;), est une catastrophe. C’est bien trop pimpant aux abords de la vieille Tour de Londres ! Nous traversons à pied pour rejoindre l’autre rive, d’où s’élève une joyeuse clameur. Un festival ouzbek a pris place sur les berges, avec musiques et danses traditionnelles. Nous flânons un peu avant que nos estomacs ne nous rappellent à l’ordre… et le déjeuner alors ? Ce sera Five Guys, vite fait bien fait, dans une salle à l’étage avec vue sur Tower Bridge. Jolie surprise, nous voyons le pont s’ouvrir pour laisser passer un bateau ! Les touristes se pressent sur les quais, et nous, nous avons la meilleure vue !


Rassasiée, je m’enfonce discrètement dans une digestion confortable, mais ma mère a d’autres plans. « Tu connais la plus belle librairie de Londres ? », me demande-t-elle, l’air de dire « moi oui car je me suis renseignée, et on va y aller maintenant »…
Hatchards se livre à nous
Ô joie, ô bonheur, ô émerveillement pour les anciennes librairies. C’est une tradition que nous avons instaurée lors de notre dernier voyage ici, en 2019. A chaque voyage à Londres, nous devons trouver une librairie et acheter au moins un livre en guise de souvenir. A l’époque, j’avais le nez dans les reliures, et avaler (façon de parler) 500 pages dans la langue de Shakespeare ne me faisait pas peur. Aujourd’hui je prends quelques précautions que je n’avais pas avant au moment de choisir un livre. Non pas que l’anglais me soit devenu plus obscur, mais la montagne de lectures recommandées par untel, unetelle et la Mère Michelle s’entassent, et je n’ai pas forcément envie d’ajouter mon pavé à l’édifice. Et aussi, l’anglais est peut-être devenu un tout petit peu plus obscur. Ou alors ce sont mes attentes littéraires qui ont progressé (non). L’œuf ou la poule… Quoi qu’il en soit, je dévore des yeux les rayons en bois sombre vernis. L’ambiance est studieuse, les gens s’émerveillent à voix basse (j’adore), et l’espace d’un instant je me plais à croire que je vis ici et que je suis simplement venue chercher une référence pour mes cours de lettres. La librairie se déploie sur trois étages, et possède tous les genres. Leur collection de classiques est particulièrement fournie, avec une édition qui propose entre autres des couvertures brodées. Mon choix s’arrête finalement sur deux ouvrages : The Course of Love d’Alain de Botton, (auteur d’un nom français, enfin suisse, mais qui écrit en anglais, j’ai vérifié !) et What We Take About When We Talk About Love de Raymond Carver (peut-être de prochaines critiques à venir sur ce blog !) (je suis beaucoup trop enthousiaste !) (on passe à la suite !).
So hot
Quelques heures et une semi-sieste plus tard, nous voilà de nouveau en train d’arpenter Londres. Il s’agit des moments un peu creux d’un voyage où l’on craint de s’ennuyer parce que rien n’est prévu et qu’on attend un peu que le temps passe… et ça fait du bien ! Nous partons donc à l’assaut de Soho, quartier queer et festif iconique de Londres. Queer sûrement, mais festif… sûrement pas le dimanche à 18h ! Toujours est il que la promenade est agréable, parsemée de friperies décousues et d’installations arc-en-ciel pour le mois des fiertés. Le quartier chinois borde celui de Soho et prolonge notre balade. Nous prenons finalement place dans un restaurant italien, où l’on se régale d’une délicieuse pizza, d’une soupe et de deux burratas (comme s’il fallait servir ça par deux…). Quand je vous dis que Londres est une ville éclectique !


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