Si Lecce était un plat…

Cette délicieuse assiette traditionnelle, plutôt l’hiver m’a-t-on dit par la suite, composée de pâtes fraîches – certaines grillées, d’autres non – et de pois chiches (j’adore).
Ciceri e Tria
… une adresse…
Le meilleur glacier de tout notre voyage (si vous avez lu tous les articles jusque ici, vous ne doutez pas que nous avons mis de l’estomac à l’ouvrage pour dénicher des adresses de grande qualité ) : la Pasticceria Natale ! Je me suis régalée d’une boule parfum sabayon et mon copain a évidement choisi une glace au pasticciotto !
Via Salvatore Trinchese, 7, 73100 Lecce LE, Italie
… un monument, une plage, un musée…
Ne passez pas à côté, ou plutôt, par dessus, la crypte du dôme de Lecce. D’abord parce que les colonnes sont ornées d’un bestiaire splendide, ensuite parce qu’au vu de ce qui vous attend derrière la petite porte sous les escaliers, les moines momifiés de Monopoli font pâle figure, ce n’est pas rien de le dire…

… une vue…
La place du dôme à la tombée de la nuit est magique. Il s’agit d’une des rares places d’Italie encadrée de trois monuments distincts (la Cattedrale di Maria Santissima Assunta, c’est-à-dire le Duomo, le palazzo Vescovile et le palazzo del Seminario), tous illuminés quand le soleil se couche. Mais aussi la ville vue de haut, depuis le campanile (dans lequel on ne monte qu’en ascenseur, sacrilège !). Impossible de choisir, et d’ailleurs à quoi bon, puisque les deux se trouvent au même endroit !



… un visage…
Cet homme qui se repose, allongé sur un banc au parc… Garibaldi, évidemment.
… une anecdote…
Nous quittons la magnifique basilique Santa Croce sous une lumière de début de soirée lorsqu’un grésillement attire notre attention. Non pas un grésillement, un avion qui passe plutôt, mais alors très fort et très longtemps. Un avion très mélodieux tout de même. Je n’ai pas encore compris, lui si. Je lève les yeux. Un arbre bruisse de centaines et de centaines de minuscules oiseaux ! Happés, nous nous arrêtons un moment. L’arbre aux mille oiseaux pépie comme un fou, ce que nous imaginons être des moineaux en partent et y arrivent sans cesse, c’est un spectacle fascinant. Le jour de partir nous viendrons lui rendre hommage au son de la mélodie inchangée.




Palette de couleurs
… un fait historique…

Le saint patron de la ville est partout à Lecce. On le voit de loin, juché au sommet du campanile du Duomo. C’est un petit monsieur, coiffé d’une myrte, le bras tendu vers la ville dans un élan triomphant. Il s’appelle Oronzo et en 1656 il épargne Brinidisi, ville voisine de Lecce, de la peste qui fait rage dans la région. Chic type !
Saint Oronzo ©Wikipédia Commons





Différentes vues de Lecce. En bas à droite, la Porte de Naples





