• Mission impossible : troquer d’anciens billets contre des neufs
  • Longue promenade en passant par Big Ben jusqu’à l’Imperial War Museum
  • Les quais de la Tamise, rive sud
  • Covent garden et tea time

La pluie se lève sur notre dernier jour. Mais nous ne pensons pas au départ, concentrées sur une mission de la plus haute importance : changer nos anciens billets contre des nouveaux ! En rentrant du théâtre l’autre soir, le caissier du supermarché a refusé nos vieux fafiots, sous prétexte qu’ils n’étaient plus en circulation… Allégation confirmée par d’autres commerçants durant le séjour. Alors certes, la somme inutilisable correspond à environ 15 livres, mais quand même. On ne sait jamais, si l’envie nous prenait de racheter du thé… Je vous fais grâce de l’engrenage infernal qui s’est alors mis en place, type Astérix et Obélix dans la Maison qui rend fou – pour ceux qui ont la référence (et pour ceux qui ne l’auraient pas… cliquez ici, mais avec modération si les démarches administratives vous donnent des cauchemars). Nous sommes finalement reparties avec la somme convertie en nouveaux billets, prêtes pour cette dernière journée !

Dernières absentes à notre tableau de chasse de monuments célèbres du séjour, Big Ben et sa cousine géographique Westminster Abbey. Leurs silhouettes surgissent de la brume à mesure que se devine la Tamise. Nous traversons Westminster Bridge pour rejoindre la rive sud, bien moins fréquentée par les touristes. Notre destination est, elle aussi, bien moins touristique. Nous nous rendons à l’Imperial War Museum, pour un petit cours d’histoire du XXème siècle. L’objectif est double : se replonger dans une période que nous connaissons très bien pour en avoir le goût toutes les deux, et voir comment les anglais se sont emparés d’un récit que nous ne connaissons qu’au prisme du patriotisme français. Et là encore, c’est gratuit !

Les roses du musée

La visite est très instructive. Les portes du musée s’ouvrent sur une collection de véhicules historiques : voiture de presse, char, carrosse, jeep, barque… Le musée propose deux parcours. Au premier étage, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, organisée de manière chronologique et thématique (chaque salle prétend répondre à une problématique sur l’avancée du conflit). Nous en faisons le tour en une petite heure. L’angle choisi insiste sur les grands moments de la Guerre, mais n’oublie jamais les petites gens de ces grandes heures (hommes comme femmes). L’ambiance est concentrée, appesantie par les projections vidéos et les sonores de bombardements. Le front comme l’arrière sont passés en revue. Chose intéressante, une seule mention est faite de la Résistance française, l’hexagone étant plutôt décrit sous le joug de Vichy. D’ailleurs, il est assez significatif de voir à l’entrée dans la première salle que pour les Anglais, la France ne figure pas dans la liste des Alliés (Royaume-Uni, Etats-Unis, URSS). Le deuxième étage est réservé à la mémoire de la Shoah. Nous ne le visitons pas, mais je ne doute pas de l’égale qualité de son parcours. Pensives, nous déjeunons dans la cafétaria du bâtiment (bonne mais vraiment pas donnée, comme malheureusement la majorité des enseignes londoniennes). Excellente idée que ce musée, n’hésitez pas si vous en avez le temps et l’envie ! D’ailleurs, des tables de picnic sont installées dans le grand jardin très bien entretenu. Ce ne sera pas pour nous cette fois-ci, mais ça donne envie !

Le départ approche, alors nous reprenons joyeusement le chemin de nos quartiers. Nous longeons le quai de la rive sud, de Westminster Bridge à Hungerford Bridge. Le soleil s’est enfin levé, l’ambiance est à la détente. On passe au pied de London Eye, l’attraction rêvée de tous les grands enfants (nous l’avions faite en 2019, c’est un bon souvenir, mais à choisir, on prend plus de plaisir à admirer la vue du Skygarden, et c’est gratuit !). De retour dans le quartier de Covent Garden, nous n’hésitons pas longtemps avant de pousser de nouveau la porte de de Brigit’s Bakery. Cette fois-ci nous nous essayerons aux cupcakes qui étincellent de mille feux sous la vitrine… et aucune de nous ne parviendra à en venir à bout ! Nous partageons aussi une théière, délicatement infusée aux fruits rouges.

L’averse passagère a cessé, alors nous profitons d’un dernier tour de lèche-vitrine pour retourner dans notre boutique favorite – Whittard – et goûter toutes les nouvelles saveurs de boissons. Souvenir ému de ce chocolat blanc chaud à la framboise… un voyage tout en gourmandise, je vous avais prévenu.

Merci d’avoir suivi nos aventures londoniennes ! A bientôt !

Suggestions d’articles similaires

Souscrire

Saisissez votre adresse e-mail ci-après pour recevoir des mises à jour.

Une réponse

  1. Récit intéressant et bien narré. Je sens encore l’odeur du. chocolat blanc chaud
    À tes prochaines aventures

    J’aime

Répondre à Mimi Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *