LONDRES / 7 -10 juin 2024 / Virée de bord entre mère et fille
Jour 4 ⸱ La rive sud et retour en France
- Mission impossible : troquer d’anciens billets contre des neufs
- Longue promenade en passant par Big Ben jusqu’à l’Imperial War Museum
- Les quais de la Tamise, rive sud
- Covent garden et tea time
Le bills gate
La pluie se lève sur notre dernier jour. Mais nous ne pensons pas au départ, concentrées sur une mission de la plus haute importance : changer nos anciens billets contre des nouveaux ! En rentrant du théâtre l’autre soir, le caissier du supermarché a refusé nos vieux fafiots, sous prétexte qu’ils n’étaient plus en circulation… Allégation confirmée par d’autres commerçants durant le séjour. Alors certes, la somme inutilisable correspond à environ 15 livres, mais quand même. On ne sait jamais, si l’envie nous prenait de racheter du thé… Je vous fais grâce de l’engrenage infernal qui s’est alors mis en place, type Astérix et Obélix dans la Maison qui rend fou – pour ceux qui ont la référence (et pour ceux qui ne l’auraient pas… cliquez ici, mais avec modération si les démarches administratives vous donnent des cauchemars). Nous sommes finalement reparties avec la somme convertie en nouveaux billets, prêtes pour cette dernière journée !
Bon à savoir !
Les anciens billets de £20 et de £50 en papier ne sont plus valables depuis le 30 septembre 2022. Ils ont été remplacés par des billets en polymères, plus durables et moins facilement imitables. Par ailleurs, l’Angleterre a cessé d’émettre les billets de sa série Europe, mais ceux-ci restent utilisables pour le moment. Si vous êtes en possession de billets de £20 et de £50 en papier, vous pouvez les échanger sur place sans frais. Il vous faut alors trouver un bureau de poste et présenter votre passeport. Nous sommes passées près d’une dizaine de fois sur celui qui se trouvait juste à côté de notre hôtel sans l’apercevoir, notamment car le bureau se situait au sous-sol d’une.. .papeterie ! Voici l’adresse si vous vous trouvez dans le quartier de Piccadilly. Vous pouvez chercher l’enseigne « Robert Dyas Post Office ».
QueensLand House, 393 Strand, London WC2R 0LT, Royaume-Uni
Un peu d'histoire
Dernières absentes à notre tableau de chasse de monuments célèbres du séjour, Big Ben et sa cousine géographique Westminster Abbey. Leurs silhouettes surgissent de la brume à mesure que se devine la Tamise. Nous traversons Westminster Bridge pour rejoindre la rive sud, bien moins fréquentée par les touristes. Notre destination est, elle aussi, bien moins touristique. Nous nous rendons à l’Imperial War Museum, pour un petit cours d’histoire du XXème siècle. L’objectif est double : se replonger dans une période que nous connaissons très bien pour en avoir le goût toutes les deux, et voir comment les anglais se sont emparés d’un récit que nous ne connaissons qu’au prisme du patriotisme français. Et là encore, c’est gratuit !

La visite est très instructive. Les portes du musée s’ouvrent sur une collection de véhicules historiques : voiture de presse, char, carrosse, jeep, barque… Le musée propose deux parcours. Au premier étage, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, organisée de manière chronologique et thématique (chaque salle prétend répondre à une problématique sur l’avancée du conflit). Nous en faisons le tour en une petite heure. L’angle choisi insiste sur les grands moments de la Guerre, mais n’oublie jamais les petites gens de ces grandes heures (hommes comme femmes). L’ambiance est concentrée, appesantie par les projections vidéos et les sonores de bombardements. Le front comme l’arrière sont passés en revue. Chose intéressante, une seule mention est faite de la Résistance française, l’hexagone étant plutôt décrit sous le joug de Vichy. D’ailleurs, il est assez significatif de voir à l’entrée dans la première salle que pour les Anglais, la France ne figure pas dans la liste des Alliés (Royaume-Uni, Etats-Unis, URSS). Le deuxième étage est réservé à la mémoire de la Shoah. Nous ne le visitons pas, mais je ne doute pas de l’égale qualité de son parcours. Pensives, nous déjeunons dans la cafétaria du bâtiment (bonne mais vraiment pas donnée, comme malheureusement la majorité des enseignes londoniennes). Excellente idée que ce musée, n’hésitez pas si vous en avez le temps et l’envie ! D’ailleurs, des tables de picnic sont installées dans le grand jardin très bien entretenu. Ce ne sera pas pour nous cette fois-ci, mais ça donne envie !
Soft South Bank, Sweet Piccadilly
Le départ approche, alors nous reprenons joyeusement le chemin de nos quartiers. Nous longeons le quai de la rive sud, de Westminster Bridge à Hungerford Bridge. Le soleil s’est enfin levé, l’ambiance est à la détente. On passe au pied de London Eye, l’attraction rêvée de tous les grands enfants (nous l’avions faite en 2019, c’est un bon souvenir, mais à choisir, on prend plus de plaisir à admirer la vue du Skygarden, et c’est gratuit !). De retour dans le quartier de Covent Garden, nous n’hésitons pas longtemps avant de pousser de nouveau la porte de de Brigit’s Bakery. Cette fois-ci nous nous essayerons aux cupcakes qui étincellent de mille feux sous la vitrine… et aucune de nous ne parviendra à en venir à bout ! Nous partageons aussi une théière, délicatement infusée aux fruits rouges.
Curiosité
Fous de sucre, vous voilà prévenus. A Londres, les vitrines des pâtisseries déploient d’impressionnants muffins, cookies et autres cupcakes, avec profusion de couleurs, de paillettes et de textures. Manifestement un peu trop attachées au croissant beurre, nous ne nous y sommes tentées qu’une seule fois, mais c’est à faire !
L’averse passagère a cessé, alors nous profitons d’un dernier tour de lèche-vitrine pour retourner dans notre boutique favorite – Whittard – et goûter toutes les nouvelles saveurs de boissons. Souvenir ému de ce chocolat blanc chaud à la framboise… un voyage tout en gourmandise, je vous avais prévenu.
Merci d’avoir suivi nos aventures londoniennes ! A bientôt !


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